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janebe-jeune-fille-64-72cm
Janebé
(1907-2000)
3500,00 CHF
janebe-femme-et-enfant-79-52cm-1949
Janebé
(1907-2000)
4500,00 CHF

Lamy Guy
(1914-2000)

Le Vorburg (Jura, septembre 1971)
modificateur de prix des variantes :
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250,00 CHF
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Description du produit

Dessin au crayon

Oeuvre datée de septembre 1971

23 cm x 30 cm

Dimensions du cadre : 37 cm x 45 cm

En bon état

Cadre d'origine offert en l'état

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Biographie de Guy Lamy

Ref: E156-07

Guy Lamy (1914-2000)

Artiste peintre français, né quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale à Paris (14 décembre 1914), Guy Lamy aura connu tout jeune les bombardements allemands sur la capitale qui poussaient parfois ses habitants à se réfugier dans le métro jusqu’à la fin de l’alerte. 

Après son enfance et son adolescence passées surtout à La Frette, à une vingtaine de kilomètres de Paris, dans une maison à flanc de coteau des bords de la Seine qui jouxtait celle de l’écrivain Jacques Chardonne ; La Frette où sont enterrés sa femme, ses parents et ses grands-parents, il reviendra à Paris où il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts (élève du professeur André Devambez) et à celle des Arts-Décoratifs à laquelle une formation antérieure à la célèbre Ecole Boulle l’avait pour ainsi dire initié. A noter également ses rencontres à Montmartre avec le peintre Maurice Utrillo et sa mère Suzanne Valadon, de 1928 à 1936. Avec Albert Marquet aussi, mort en 1947, lui-même enterré à la Frette. 

Peu avant la Deuxième Guerre mondiale, il se marie et découvre le Maroc avec son épouse. Un fils, lui-même peintre, aujourd’hui retiré en Bretagne, naîtra de cette union.

Vingt-et-un ans après la fin de la Première Guerre, on remet ça : C’est d’abord la "drôle de guerre", puis, moins d’une année plus tard, l’offensive allemande au cours de laquelle il est fait prisonnier avec ses hommes à l’instar de nombreux Français. Sa captivité dans trois camps allemands successifs, à Trêves, Coblence et Limburg, durera quatre ans. Entouré d’amis solides et cultivés, il les passera en continuant à peindre, même à l’extérieur du camp, accompagné chaque fois d’une sentinelle allemande (plusieurs de ses toiles se trouvent encore en Allemagne), et en réalisant des décors et des meubles de théâtre pour la troupe des prisonniers du camp qui montèrent de nombreuses pièces classiques et modernes du répertoire français auxquelles les officiers allemands ne manquaient pas d’assister : "Jamais il ne s’est plaint des Allemands, très corrects avec leurs prisonniers, dira son fils, Guy-Michel, curé de la paroisse francophone de Bâle. Et quand il retrouvait ses anciens camarades d’infortune, ma mère avait coutume de leur dire en riant : on croirait que vous avez vécu vos plus belles années en captivité !".

En 1950, il épouse en secondes noces Zita Cortat, Suissesse du Jura, dont il avait fait la connaissance trois ans auparavant lors d’un mariage à Lausanne.

Après avoir donné la vie à quatre enfants, sa femme meurt en 1975. C’est un drame pour cet homme qui perd une épouse adorée en même temps qu’une conseillère avisée en matière picturale. Un prêtre ami et confident, le P. Jean de Dieu, "l’oncle Franz" de ses enfants, sera là pour l’aider pendant de longues années au cours desquelles Guy Lamy fera de fréquents séjours chez les capucins de la rue de Morat, à Fribourg.

Après le décès à Paris de sa mère, à laquelle il était resté très attaché (1987), il s’installe définitivement à Porrentruy où il meurt le 6 novembre 2000, et où il est enterré.

 

 

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