Unger Wilhem
(1775-1855)
Petite gravure ancienne
Gravure ancienne de petit format
D'après un tableau de Gabriel Metsu (1629-1667)
18,5 cm x 15 cm (dimensions de la gravure)
27 cm x 21,5 (dimensions de la cuve)
60 cm x 44,5 cm (dimensions de la feuille)
En parfait état
Gravures de Wilhem Unger en vente sur notre site
Ref: C115
Auto-portrait (National Gallery Washington)
Wilhelm Unger (Vöhl, 1775 - Neustrelitz, 1855)
Peintre miniaturiste né à Kirchlotheim (Vöhl) en 1775, graveur et lithographe hessois (Allemagne).
Son fils et son petit-fils portant le même nom, on le distingue parfois en utilisant la forme Wilhelm I Unger.
Il étudie auprès de son oncle le peintre et graveur Johann Heinrich Tischbein le Jeune (de) à l'école des beaux-arts de Cassel et travaille principalement comme graveur.
En 1795, il est nommé peintre de cour du prince de Waldeck-Pyrmont Frédéric-Charles-Auguste à Arolsen. Ce dernier l'envoie à Paris pour poursuivre sa formation, qu'il effectue de 1795 à 1798 auprès du peintre miniaturiste Jean-Baptiste Isabey.
De 1799 à 1801, Unger travaille comme professeur à l'Académie de dessin pour femmes (Zeichenakademie für Damen) fondée par son oncle Johann Heinrich Wilhelm Tischbein à Göttingen. Il vit avec lui à Hambourg de 1801 à 1806. De novembre 1806 à la fin 1815, il est de nouveau à Paris.
Vers 1816-1817, il devint professeur de peinture miniature à l'école d'art de Cassel et en 1817 à nouveau peintre de cour à Neustrelitz avec son ancienne élève Marie-Wilhelmine de Hesse-Cassel, devenue grande-duchesse de Mecklembourg-Strelitz.
En mars 1820, Unger est nommé professeur à l'école d'art de Cassel.
Wilhelm Unger meurt à Neustrelitz en 1855.
Source : https://www.geschichtewiki.wien.gv.at/William_Unger
Gabriel Metsu (1629-1667)
Né à Leyde en janvier 1629 et enterré à Amsterdam, le 24 octobre 1667, est un peintre néerlandais du siècle d’or.
Il est l’auteur de quelques tableaux à thème biblique et de nombreuses scènes de genre, dont certaines peuvent être également regardées comme des portraits.
Il fait partie des « peintres de la manière fine » (Fijnschilders), dont le chef de file est Gérard Dou.
Évoluant au gré d'influences diverses, le style de Metsu montre une grande polyvalence et une recherche constante, notamment dans la composition, le traitement de la lumière et le rendu des matières.
Son oeuvre est parsemée de quelques tableaux d'excellente facture.
Metsu semble avoir été doué d'un talent précoce, très tôt reconnu, car en 1644, alors qu'il n'était âgé que d'une quinzaine d'années, il aurait apposé sa signature sur une pétition demandant aux autorités de Leyde l'autorisation de fonder dans cette ville une guilde d'artistes. La guilde de Saint-Luc de Leyde fut créée quatre ans plus tard, en 1648, et Metsu figura parmi les premiers inscrits.
À cette époque, parmi les autres membres de la corporation se trouvaient Jan Steen – qui influença –, Joris van Schooten, David Bailly et Pieter de Ring. En 1649, les archives de la guilde le mentionnaient toujours comme membre. Toutefois, l’année suivante, il cessa d’en faire partie. C'est également à cette période qu'il aurait été influencé par Jan Lievens.
On le retrouve ensuite à Utrecht où, durant quelques mois, il fut l’élève de Nicolaus Knüpfer et Jan Baptist Weenix mais, à l’époque de la Première guerre anglo-néerlandaise (1652-1654), l’économie se portait mal, et Metsu partit s’établir à Amsterdam ; c'est du moins ce que laissent comprendre des œuvres de Metsu signées et datées de 1653.