Venel Aimé
Huile sur toile - 2012
50 cm x 60 cm
En parfait état
Encadrement Delf (Paris) offert
Oeuvres d'Aimé Venel en vente sur notre site
Ref: 110-15C
Le Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du xixe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du xxe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco, Blaise Cendrars ou Pierre Mac Orlan. Il est encore aujourd'hui en activité.
« l'antagonisme régnait entre les artistes d'avant-garde, désignés sous l'appellation méprisante de “bande à Picasso” (et peu appréciés du patron du Lapin Agile35) et les traditionalistes réunis autour de Dorgelès36 », adversaires de la peinture abstraite, et qui estimaient que « si les artistes n'essayaient plus de reproduire le monde réel, sous une forme reconnaissable, il ne restait aucune possibilité de juger l'art37. » C'est ce dernier qui, en 1910, met au point un canular resté fameux : le Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique, toile prétendument peinte par un artiste italien jusque-là inconnu, Joachim-Raphaël Boronali, par ailleurs théoricien d'un nouveau mouvement artistique (« l'excessivisme ») et exposée au Salon des indépendants.
En réalité, le Manifeste de l'excessivisme a été rédigé par Dorgelès, et le tableau est de... « Lolo », l'âne de de Frédéric Gérard, à la queue duquel Dorgelès, assisté d'André Warnod et de Jules Depaquit a attaché un pinceau ! Révélant la supercherie (constat d'huissier à l'appui), Roland Dorgelès explique dans le journal satirique Fantasio qu'il a voulu « montrer aux niais, aux incapables et aux vaniteux qui encombrent une trop grande partie de cette exposition [i.e. Le salon des Indépendants], que l'œuvre d'un âne, brossée à grands coups de queue, n'est pas déplacée parmi leurs œuvres », qui insultent les « probes artistes » (Maurice Denis, Paul Signac, Paul Sérusier...) obligés de subir le voisinage de leurs « petites ordures. »
La supercherie eut un succès énorme : le tableau fit « l'objet de commentaires peu différents de ceux qui accueillirent d'autres œuvres modernistes, et fut vendu un bon prix. »
Source: wikipedia
Autoportrait
Aimé Venel (1950)
Peintre français autodidacte, né le 8 mai 1950 à Jérada (Maroc).
Après avoir rencontré Pierre-Yves Trémois en 1972, Aimé Venel travailla dans l'atelier d'Edouard Mac Avoy de 1974 à 1978. « Mon maître lui-même, Edouard Mac Avoy, avait eu la chance d'apprendre et de travailler avec Bonnard, Vuillard, Braque... »
Edouard Mac Avoy, né en 1905, passa son enfance à Lausanne, au rez-de-chaussée d'une grande villa où, au premier étage, Igor Stravinski jouait du piano du matin au soir... Le maître qui sut si bien se servir de ses yeux et qui fit les portraits de Jean Cocteau, François Mauriac, André Gide, Henry de Montherlant, Eugène Ionesco pour ne citer que ceux-là, transmit à son disciple le vrai métier et l'amour de l'art de la mise, en page.
Plus d'une vingtaine d'expositions à Paris et dans d'autres villes de France, en Suisse, en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg révèlent au public Aimé Venel, cet élu privilégié d'une aptitude singulière à l'expression.
Ciresica Rossé « Journal de l'Emploi», juin 1988
Cotation Drouot des oeuvres d'Aimé Venel