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Matthey Octave

Bouquet de fleurs
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Description du produit

Huile sur toile - peinte vers 1940

53 cm x 43 cm

En bon état

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Ref: E36-09

 

MATTHEY Octave (1888-1969)

Né le 1er mars 1888 à La Brévine, mort le 16 mars 1969 à Neuchâtel.

De 1904 à 1910, Matthey suit les cours de Charles L'Eplattenier à l'Ecole d'art de La Chaux-de-Fonds.

Il étudie ensuite à Munich et de 1912 à 1914 il est à New York.

De 1920 à 1939, il vit à Paris avant de revenir s'installer à Neuchâtel. Il revient en Suisse pendant la guerre.

Il peint de nombreux portraits et bouquets de fleurs, ainsi que des paysages souvent inspirés de ses voyages en Italie, Allemagne, Belgique, Hollande.

Bibliographie: Jean-Pierre Baillod, Octave Matthey, Catalogue de l'exposition, Ferme du Grand-Cachot-de-Vent, Le Cachot, 1974.

 

Octave Matthey (*)

Comme Blaise Cendrars, comme Le Corbusier, Octave Matthey est un enfant de la terre neuchâteloise, un enfant des hautes terres, de ceux qu'on appelle les «Montagnons». Si les deux premiers sont revendiqués aujourd'hui par la France, Octave Matthey, malgré ses séjours en Allemagne, en Belgique, en Hollande, à New-York et à Paris, revenu au pays, est resté bien Neuchâtelois.

Cependant, ses contacts avec l'étranger lui ont largement orné l'esprit et lui ont donné des ailes qu'il a su déployer au-dessus des marécages où se débattent les misérables humains, et au-delà des frontières étroites du petit pays qui fut le sien.

C'est ainsi que la copie de merveilleuses miniatures persanes, hindoues, arabes, chinoises, à Munich, lui a ouvert les yeux sur des mythologies orientales, comme son professeur de dessin, à l'école secondaire de Neuchâtel, l'avait initié aux chefs-d'oeuvres de la statuaire grecque.

A Paris, les Cézanne, van Gogh, Gauguin, Matisse, Degas, Toulouse-Lautrec, Renoir, etc., le séduisent. La Joconde reçoit ses nombreuses visites, comme les bibliothèques et les musées.

Les Etats-Unis l'influenceront aussi. Il y laissa de nombreuses traces, et notamment des vitraux, signés modestement O.M.

Entre 1919 et 1939, associé aux «Artistes indépendants» il travaille ferme et expose aux «Artistes français», à la «Nationale», à Paris.

La deuxième guerre mondiale, comme la première, l'a ramené au pays. Durant la première, sous l'uniforme, il a peint nombre de soldats, colonels et même le général Wille.

Pendant la seconde, il restreignit son activité à celle des portraits.

Dans un bref résumé de sa vie, donné à l'occasion d'une exposition en 1964, il conclut par ces mots, faisant sa profession de foi à laquelle il s'est tenu toute sa vie: «Voici la plus belle définition que l'on ait donnée de cette activité pieuse entre toutes: «Le but est d'imiter ce qui est, de faire aimer ce qu'on imite». Nous devons cette définition à Fromentin, qui parlait excellement et la langue de sa tribu, et la langue universelle de la peinture. La connaissance de ces deux langues est absolument nécessaire pour parler intelligemment de la peinture. Et Fromentin donne du même coup une leçon de morale à ceux qui ont la prétention de gouverner les hommes en parlant pour ne rien dire, et par le plus profond mépris de ce qui est! c'est-à-dire de ce que nous devons à Dieu !».

(*) Source : texte de Jean-Pierre Baillod, revue neuchâteloise été 1974 

 

 

 

 

 

 

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