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Berthoud Francis

Liturgie de l'Espace Temps (2010)
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Description du produit

Dessin à l'encre de Chine daté du août 2010 (pièce unique)

"Cantate JS Bach, BWV 80-82-61"

45 cm x 30 cm

En parfait état

Cadre ofert (blanc avec vitre et passe-partout)

Oeuvres de Francis Berthoud en vente sur notre site

Ref: E21-04

Berthoud-portrait FRANCIS-BERTHOUD-sculpture-55-67-18cm-profil

Francis BERTHOUD (1930-2016)

Originaire de Chézard-Saint-Martin (NE), Francis Berthoud-dit-Gallon est né à Bienne en 1930. Après une quinzaine d’années dans l’enseignement, il décide en 1964 de ne faire que de la sculpture. Il se lance dans cette aventure avec pour toute sécurité le salaire de Daisy, son épouse. En peu de temps, il s’affirme comme l’un des meilleurs sculpteurs suisses (aux côtés de Tinguely, Lüginbühl, Odermatt, etc.). Il est remarqué par les critiques d’art : « c’est sans conteste un des plus grands artistes de ce pays », écrivent-ils.

Berthoud sculpteur expose plus d’une soixantaine de fois en Suisse et à l’étranger (Paris, New York) ; il requiert à chaque fois l’élévateur, la grue et le camion pour transporter ses œuvres monumentales ! Devenu Vulcain dans sa forge, il a réalisé plus de 150 œuvres de toutes dimensions dont certaines pèsent plusieurs tonnes ou atteignent dix mètres de hauteur. Son matériau de prédilection est le fer à béton (acier carron), soudé et travaillé sur l’enclume. Mais il a gravé dans le bois et sculpté des pièces de petites dimensions de la taille d’un bijou. L’art de Berthoud est protéiforme.

Depuis 2002, Berthoud est épuisé, il a éteint le feu de la fournaise et dès lors, il dessine et il peint du matin au soir, tous les jours, dans son atelier. Il crée ce qu’il appelle la Liturgie de l’espace.

Afin de maintenir la mémoire de cet artiste qui ne s’est guère préoccupé de sa publicité, l’Association des Amis de Berthoud sculpteur s’est lancée dans l’édition d’un ouvrage qui présente son œuvre sculpté, après une longue recherche de soutiens financiers.

Pour commander le livre voir ici (site des Editions de la Chatière)

 

Francis Berthoud dit Gallon (1930-2016)

Sculpteur, est né à Bienne et mort à La Chaux-de-Fonds. Il passe son enfance entre Corgémont et Neuchâtel au gré des aléas familiaux. Devenu instituteur en 1951, il enseigne d'abord au Mont de Couvet, puis, en 1953, avec son épouse Daisy s'installe à La Chaux-de-Fonds.

De 1956 à 1961, ils sont en poste à Malvilliers, puis de 1961 à 1964 à Fontainemelon. Il quitte l'enseignement en 1964 et fait un stage chez le sculpteur Hubert Queloz. Il expose pour la première fois, en 1966, au Club 44 des dessins et des sculptures sur bois. 

En 1966, il loue une forge et s'initie au travail du fer. En 1971, il acquiert une ferme et ses dépendances et s'installe en famille aux Bulles près de La Chaux-de-Fonds. Il y forge pendant une trentaine d'années jusqu'à la limite de ses possibilités physiques. Il travaille le fer à béton, les bandes de fer, la tôle et les tuyaux. Il crée ainsi plus de 150 œuvres qui témoignent de son interprétation du monde où se combinent forces obscures et impénétrabilité de l'existence et du divin. Il poursuit son activité artistique dans le dessin, les sculptures et miniatures sur bois au moyen desquels il témoigne de sa vision mystique du monde.

De lui-même, il dit: "Mon but n'était pas de devenir un artiste, mais d'approcher la connaissance de soi au travers de la matière." Parmi ses œuvres, citons "La bête", "Athéna", "Le couple", "Christ de fraternité", "Evangile de Thomas". Il a exposé à titre individuel et collectif dans la région et dans différentes villes de Suisse, ainsi qu'à Paris, Singen, Québec, New-York, Dallas, Tokyo, etc

 

Décès de Francis Berthoud

L'artiste-sculpteur Francis Berthoud s'est éteint le 11 janvier 2016 à 85 ans à La Chaux-de-Fonds, entouré des siens.

Né en 1930 à Bienne, il avait grandi et étudié à Neuchâtel avant de s'installer dans sa ferme des Bulles, sur les hauts de La Chaux-de-Fonds, pour se consacrer aux beaux-arts et à la sculpture. Un virage entrepris en 1964, après dix ans passés dans l'enseignement.

«Faisant fi de la sécurité financière, Francis Berthoud a tout lâché. Il disait: « C'est pour créer que je suis sur cette terre», raconte l'historien Maurice Evard, qui lui a consacré un ouvrage en 2009, «Berthoud sculpteur», édité par l'Association des amis de Berthoud sculpteur.

Sa carrière fut celle d'un homme engagé, sans concession, dans le fracas du martèlement du métal de sa forge des Bulles, loin des conversations mondaines des vernissages. « C'était l'homme des grandes choses. Un certain nombre de ses oeuvres dépassent les dix mètres de haut !», rappelle Maurice Evard. On se souvient des ceuvres exposées aux Bulles, comme le Christ en fraternité et Pégase. « Mais il pouvait aussi faire de la sculpture sur bois sur quelques centimètres carrés... »

Antinucléaire convaincu, indigné par la souffrance dans le monde, on pouvait lire ses préoccupations dans ses oeuvres, à l'instar de «Mater dolorosa», visible dans le parc des Musées à La Chaux-de-Fonds.

Du succès, il en a eu, «sauf dans le canton de Neuchâtel. Il était beaucoup plus connu en Suisse alémanique où il exposaitaux côtés des plus grands, Tinguely ou Luginbühl». On trouve ses ceuvres au Brésil ou à Paris. «Lui s’en fichait. Il disait: « Moi, je sculpte. Si ça intéresse les gens tant mieux pour eux. »

Autour des années 2000, Francis Berthoud a dû abandonner la sculpture, trop physique. Pendant les 15 dernières années de sa vie, il a dessiné tous les jours sur des grandes feuilles de papier Japon. Mais a dû se résoudre à quitter sa ferme des Bulles au décès de son épouse il y a quatre ans. Il vivait sur la place du Marché, en plein centre-ville de La Chaux-de-Fonds, où il a quitté notre monde. Un monde pas toujours idéal - son enfance ne l'avait d'ailleurs guère été -, qui lui inspirait des ceuvres de métal torturé, parfois dérangeantes. « Toutes ses oeuvres ont été le fruit d'une longue réflexion. Francis Berthoud ne créait pas pour faire joli. »

Il lègue également deux dizaines de classeurs de documents et correspondance à la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds, qui avait pour consigne de ne les dévoiler qu'après sa mort. Un ultime témoignage du sculpteur des Bulles, qu'on aime imaginer quitter la terre, chevauchant son cheval ailé. 

Source : L’express, 19 janvier 2016, SVB

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