Huile sur panneau isorel - 1965

Petit format

20 cm x 33 cm

En bon état

Sans cadre

Paulo Röthlisberger (1892-1990)

Paul (connu sous le prénom de Paulo) est le second fils d’un peintre notoire, William Röthlisberger. Il sera actif dans le domaine de la marqueterie de pierre, relief, médaille, de la peinture à l’huile, sculpture intégrée, de la tapisserie, du dessin, et de la sculpture, notamment monumentale.

En 1912, un séjour à Munich lui fait connaître la sculpture Héraclès d’Antoine Bourdelle (1861-1929) qui le marque profondément.

De 1913 à 1922, il suit par intermittence des cours à l’École d’art de La Chaux-de-Fonds, notamment ceux de Le Corbusier.

En 1913, il part à Paris et suit les cours de Bourdelle à La Grande Chaumière, à Montparnasse, une académie fondée par une Suissesse, Martha Stettler, en 1904.

Durant la Première guerre, il est mobilisé pendant mille jours tout. Il travaille comme tailleur de pierre chez le sculpteur zurichois Adolf Meyer (1867-1914).

En 1919, de retour à Paris dans la classe de Bourdelle, il se fait connaître en tant que sculpteur de bustes dans les milieux d’acteurs parisiens. Il expose ses oeuvres au Salon des Artistes Français en 1922.

Dès 1926, il partage son temps entre son atelier neuchâtelois et celui de Golfe-Juan sur la Côte d’Azur (jusqu’en 1939) et se consacre désormais au nu féminin. Il suit les traces de son père en devenant une figure institutionnelle de l’art neuchâtelois.

Exposant régulier de la Galerie Léopold Robert, il devient président de la section cantonale de SPSAS de 1946 à 1961.

Il participe à la création du Fonds cantonal des beaux-arts et suscite l’Arrêté du Conseil d’État permettant d’utiliser 2% du prix coûtant de toute construction de l’État.

En 1962, il entre au Comité central de la SPSAS. Il reçoit diverses commandes : un relief au collège de la Promenade (place du Port à Neuchâtel); un autre sur la tour du portail du château de Colombier, et son principal : Le char du soleil, sur la façade sud de l’ancien Laboratoire suisse de recherches horlogères Neuchâtel en 1959. Ces oeuvres portent la trace de son enseignement chez Bourdelle, marqué par une forme de néoclassicisme stylisé, géométrisé et contemporain.