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Description du produit

Huile sur panneau datée de 1972

60 cm x 74 cm

En bon état

Cadre d'origine offert

Oeuvres de Pierre Jouffroy en vente sur notre site

Ref: 175-E11-05

 

Pierre Jouffroy (1912-2000)

Né le 21 septembre 1912 à Voujeaucourt dans une famille de 14 enfants, il était le treizième. Fils de menuisier charpentier il n’a pas étudié aux Beaux-Arts. C’est un autodidacte, attiré très jeune par la peinture. Sans doute parce que son grand-père, François, accompagnait Gustave Courbet pour lui porter son matériel quand il peignait « sur le motif » dans cette vallée de la Loue qui a tant inspiré le peintre et dont était originaire la famille Jouffroy.

Dès 1931, le jeune Pierre expose au Salon des Indépendants à Paris où il est remarqué. L’année suivante, il présente « Une fête à Voujeaucourt » au Salon des Artistes comtois à Montbéliard.

À partir de 1933, il sera régulièrement présent au Salon des Annonciades de Pontarlier et en 1941, il décroche la médaille d’argent au Salon des Artistes français pour « L’atelier du peintre », hommage évident à Courbet.

En 1942 sa « Scène de la vie familière » représentant sa mère à la cuisine lui vaut la médaille d’or.

En 1944, il obtient le prix de la critique d’art pour une « Nature morte à l’oie grise », recueillant ainsi une première reconnaissance dans un genre où il allait passer maître.

En 1946, Pierre Jouffroy entre au Jury de salon des artistes français. Il installe son atelier rue des Halles à Montbéliard.

Des tables débordant de victuailles

Magnifiées par de savants clairs-obscurs, ses tables débordant de victuailles et d’objets ou, au contraire, très sobrement chargées, évoquent le travail du boulanger, l’abondance de la moisson, la générosité de la nature ou encore la bonne fortune du chasseur.

Réalisme pur et dur ? Pas seulement car sa manière rappelle les peintures flamandes du XVIIe siècle avec parfois les mêmes allusions, comme la bougie consumée ou le couteau en équilibre qui symbolisent l’aspect éphémère ou la fragilité de toute chose.

En 1955, il acquiert le château de Belvoir (25), peint en son temps par Courbet, dont Pierre Jouffroy deviendra un spécialiste reconnu. L’artiste, grand défenseur du patrimoine, entreprend la restauration de l’édifice en menant de front sa carrière artistique jusqu’en 2000, année de sa disparition.

Un livre retraçant sa vie et son œuvre lui sera consacré, écrit par Michèle Haddad, préfacé par André Besson, sous le titre "Pierre Jouffroy, la passion de la réalité au XXe siècle". Lui-même amateur d'art et collectionneur, il deviendra un spécialiste reconnu de l'œuvre de Gustave Courbet et mènera de front sa carrière artistique et la restauration du Château de Belvoir de 1955 à 2000, date de sa disparition. Il sera également un ardent défenseur du patrimoine, tant civil que religieux, noble ou paysan, urbain ou campagnard.

Le château abrite, outre les œuvres du peintre, une magnifique collection de meubles de « style montbéliardais ».

Ses œuvres ont été acquises par plusieurs musées : Strasbourg, Nancy, Besançon, Dunkerque, Pontarlier, Gray, etc. On peut aussi les voir dans ce château de Belvoir auquel il a contribué à redonner sa splendeur.

 

 

 

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