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Coghuf
(1905-1976)
450,00 CHF
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Heeb Josef
(1930-1980)
1200,00 CHF

JANVIER 2020

Découvrez 4 peintres

Exposition du 3 janvier au 9 février 2020

   

MARICELA

PEINTRE MEXICAINE

SERGE VOISARD 

PEINTRE DE MOUTIER (JU)

 KOLOS-VARY

PEINTRE HONGROIS

  GEORGES TRINCOT

PEINTRE DE COLMAR (F)

 

Maricela , artiste peintre mexicaine


Je m’appelle Maricela (alias Maricela Salas Rico et je suis née à Mexico City en 1970, où j’ai passé toute mon enfance dans un petit appartement que je partageais avec ma mère.

Notre chambre commune était toujours pleine de bouts de tissus et de ciseaux de coiffure (ma mère était coiffeuse à domicile). Je gardais aussi de vieux cartons, que je collais ensemble avec la colle « resistol » de ma grand-mère, pour en faire des petites maisons et des voitures.

Je jouais avec ma boîte de crayons en mariant les couleurs selon mes envies, le rouge avec le bleu, le violet avec l’orange, mais le beige et le brun restaient irrémédiablement seuls, car je ne pouvais pas me les imaginer en couple. C’est à ce moment-là que j’ai appris à tailler mes crayons avec un couteau de barbier.

Sur le chemin de l’école, je levais les yeux vers le ciel pour regarder les avions et me disais que lorsque je serais grande, je voyagerais beaucoup.

Cela devait être merveilleux de voler !

C’est ma marraine qui m’a fait découvrir les arts visuels en m’offrant un livre intitulé « Los cien grandes de la pintura » (les 100 plus grands peintres). Ce livre exerça une grande fascination sur la fillette de 10 ans que j’étais alors.

Plus tard, j’ai d’abord fait des études à l’école de peinture, de sculpture et de gravure « La Esmeralda », à Mexico City, puis à Dublin, en Irlande, au Dún Laoghaire Institute of Art, Design and Technology et au Bally Fermont Senior College.

Je me suis ensuite installée en Suisse pour fonder une famille. Cette période a été marquée par la naissance de mes deux merveilleux enfants et jalonnée de nombreuses expositions de mes œuvres.

Jusqu’à récemment, je suis retournée vivre quelques années au Mexique, dans le sud-est du pays, dans un village tranquille au bord de la mer.

Ma production artistique n’a cessé de se développer au fil des ans.

Oeuvres de Maricela en vente sur notre site 

 

    

Georges TRINCOT

 

(1921 - 2005)

 

Georges Trincot est un peintre authentiquement figuratif aimant s’adonner à la pratique de l’abstraction. L’écriture informelle lui a permis de vivre la passion des couleurs en échappant au joug des lois et des règles de la représentation. Jamais, il ne s’est senti aussi libre devant la toile !

 

L’abstraction lui a offert l’occasion de s’exprimer librement. Il pouvait enfin céder l’initiative aux couleurs. Il est arrivé à peindre en deux temps : la première couche abstraite allait lui permettre, dans un deuxième temps d’entrevoir l’image figurative qui allait s’y greffer : un cheval, un train ou une fleur.

 

Il affirme que la toile naît d’elle-même à partir de la composition instinctive et intuitive des couleurs : c’est le hasard qui fait le destin du tableau. Trincot a ressenti une exquise sensation de liberté en s’adonnant à l’abstraction. Il faudrait se rappeler la guéguerre que se livraient, et parfois de façon féroce, les galeries de rive gauche et celles de rive droite quant à la condamnation de la pratique de la figuration par les uns et l’interdiction de la pratique de l’abstraction par les autres. Divorce dogmatique qui a commis beaucoup de dégats.

 

Georges Trincot transcende toutes les tendances, toutes les écoles, tous les tabous et toutes les interdictions pour clamer haut et fort l’unité de la peinture.

 

Chaque touche de couleur est une note de liberté. En s’engageant dans l’abstraction, Trincot n’a pas fait abstraction de la peinture. II a trouvé dans l’exploration de l’abstraction une liberté qu’il n’a point entrevue auparavant. Il affirme sans équivoque que la pratique de l’abstraction lui a permis d’aller au coeur du mystère de l’acte de peindre, là où il fait parler le silence, là où il rend visible l’invisible. Il n’a pas pour autant renoncé à la figuration, il a tenu à préserver en lui l’unité du formel et de l’informel et à maintenir dans l’harmonie les variantes et la complexité du langage.

 

Taches multicolores désignant la tâche du peintre consistant à créer des toiles dans lesquelles logent des milliers d’étoiles en arc en ciel d’abstractions rassemblées comme par enchantement dans un désordre amoureux habité par le merveilleux.

 

Dans sa volonté de ne pas occulter ses desseins, Trincot explique sa démarche plastique qui a trouvé dans la pratique de l’abstraction un terreau fertile propice à l’épanouissement artistique : « j’ai fini par me lasser de la répétitivité de la peinture figurative, c’est pourquoi je me suis engagé dans la peinture informelle pour vivre sans entrave la passion des couleurs en laissant au vestiaire les impératifs abusifs de la peinture figurative. Et quelle libération !

 

En prenant volontairement mes distances vis à vis de la figuration, l’abstraction m’a permis de vivre intensément mes liens charnels avec la toile en m’offrant la possibilité d’appliquer les couleurs librement ».

 

La peinture figurative, trop pleine du visible et trop servile au réel ne pouvait le satisfaire, de même la peinture abstraite, pratiquée telle la métaphysique du vide ne pouvait combler son besoin ardent de communiquer avec la densité de l’être. Il a pu ainsi réaliser la synthèse entre le formel et l’informel, le vide et le plein, le yin et le yang dans une fantastique énergie fusionnelle qui a permis l’éclosion de son style particulier et inimitable.

 

Il convient de signaler que lors de son entrée dans l’abstraction son fidèle ami le cheval l’a suivi pour l’aider, selon ses propres termes « à chevaucher librement dans l’univers de l’abstraction ».

 

Mustapha Chelbi - catalogue raisonné, page 78-79

 

KOLOS-VARY

(1899 - 1983)

Sigismond Kolozsvári, dit Kolos-Vary, est né le 19 mai 1899 à Bánffy-Hunyad en Hongrie. De 1918 à 1925, il étudie à l'école des Arts Décoratifs de Budapest. L'année suivante, il effectue un voyage d'étude en Italie, il découvre les maitres italiens, Paolo Uccello qui influence ses débuts.

En 1926, après un voyage en Suisse, Kolos Vary s’installe à Paris, puis visite l'Espagne. Il fait la connaissance du poète Pierre Guéguen, ami de Le Corbusier, qui préface ses expositions à la Galerie de Madame Povolozky, modèle de Modigliani. C’est dans cette galerie que Kolos-Vary vend ses premières toiles et qu’il rencontre Jacques Lipchitz, André Lhote, André Salmon et Jean Cassou.

En 1941, arrêté à Paris par des agents de la gestapo, Kolos-Vary est interné en 1941 au camp de gurs durant deux années et réalise entre autre un carnet de dessin pour une fillette (conservé au centre de documentation juive contemporaine). Il s'évade en 1943 et réussit à rejoindre la Suisse. Il y reste jusqu’en 1946, puis revient à Paris. Il est naturalisé en 1955.

Jusqu'en 1954, les tableaux de Kolos-Vary sont marqués par l’expressionnisme. Entre 1950 et 1954, il traverse une période transitoire qui évolue vers un langage abstrait. A partir de 1977, Sigismund Kolos-Vary installe son atelier à Boulogne-Billancourt. Il est mort en Suisse en 1983 à la Chaux-de-Fonds.

Ayant opté résolument pour l'abstraction, Kolos-Vary cherchait à évoquer, «par une image microscopique, une grande partie de l'univers...» «Mes tableaux sont composés d'éléments parallèles et souvent de ronds», expliquait-il. «La succession des lignes parallèles suggère les horizons vus à des distances différentes, et les ronds (ou les soleils) donnent le point de repos des yeux, mesurant ainsi l'espace en profondeur.»

Ses paysages abstraits ont une beauté rare, poétique, touchante. Il aimait peindre sur des toiles grand format où il faisait exploser les jaunes et les oranges sur d'intenses fonds ocre, terre et bleus.

Oeuvres de Kolos-Vary en vente sur notre site

Serge VOISARD

 

(1913 - 1996)

 

Il n’est évidemment pas le seul artiste-peintre à qui l’on pourrait attribuer ce titre de « peintre prévôtois ». Mais il est assurément celui à qui cette« appellation contrôlée » convient le mieux. Pourtant, Serge Voisard n’est pas né à Moutier. Il y est venu d’Ajoie son pays d’origine et de naissance en mars 1935. Il venait, en effet, d’être nommé en qualité de maître de dessin - et d’autres branches - à notre école secondaire. Enthousiaste, plein d’entrain, pétri de talent, il a su emballer ses élèves et provoquer chez certains cette volonté qui conduit au professionnalisme en art.

 

Mais ce n’est pas tout. Dès son arrivée à Moutier, Serge Voisard entra en contact et tout de suite en amitié avec un autre « cinglé » de peinture mon regretté frère Charles, hélas décédé en 1948. Ensemble, Voisard et Robert groupèrent autour d’eux tout ce qui, à Moutier, aimait dessiner et peindre. Ce fut, en 1938, la création de la Société des peintres et sculpteurs prévôtois, avec la première exposition. Treize artistes y présentèrent leurs oeuvres. Voici leurs noms, par ordre alphabétique Walter Aebischer, Fritz Boegli,.Ernest Boesiger, César Créa, Walter Fürst, Henri Germiquet, Jacques Kienzle, Frédy Laufer, Hélène Moser, André Nicolet, Charles Robert, Mariette Sauvain et Serge Voisard. Ce n’était pas, on s’en doute, une exposition de première qualité. Certains des artistes étaient vraiment des amateurs. Mais l’enthousiasme, la joie de créer et aussi de se rencontrer entre amis fit merveille. Ces expositions - car il y en eut d’autres après celle de 1938 - attiraient à l’Hôtel de la Gare, puis au Foyer, tout ce qui, à Moutier, s’intéressait aux arts. Pour cela aussi Serge Voisard mérite notre reconnaissance.

 

C’est ce bouillonnement qui a permis, quelques années plus tard, la création du Club Jurassien des Arts puis de son Musée Jurassien des Beaux-Arts. Je ne saurais l’oublier. Mais tout cela ne nous dit rien du talent de Voisard. Qui est-il en peinture et que veut-il ? C’est tout d’abord un parfait individualiste, peu sujet aux emballements en matière de style. Elève de Nicolet, en son temps professeur de dessin et de peinture à Porrentruy. Voisard s’est fabriqué un style personnel.

 

Entre mille oeuvres, nous saurions reconnaître un Voisard. Ses sujets, il ne va pas les chercher très loin. Il les trouve tout naturellement à Moutier et dans le Jura. Comme un bon artisan, il travaille ses huiles, ses aquarelles et ses dessins, honnêtement, sans chercher de midi à quatorze heures. Je ne dis pas que cette manière d’approcher la peinture soit la seule, ni même qu’elle soit la meilleure. Mais c’est là le style de Serge Voisard. Et il y excelle.

 

 

Oeuvres de Serge Voisard en vente sur notre site

 

 

JANVIER 2020

Découvrez 4 peintres

Exposition du 3 janvier au 9 février 2020

Ouvertures : les samedis et dimanches de 13h30 à 17h30

 

 

 

 

 

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