Gravure de Franz Hegi
(1774-1850)
D'après un dessin de Juillerat
Belle gravure ancienne - "Porrentrui"
D'après un dessin de Juillerat,
Gravé par Franz Hegi
9 cm x 13,5 cm (dimensions de la gravure)
25 cm x 30 cm ( dimensions du cadre)
En bon état
Cadre offert (avec vitre et passe-partout)
Ref: EEG
Franz Hegi (1774-1850)
Graveur, chalcographe et peintre suisse né le 16 avril 1774 à Lausanne et mort le 14 mars 1850 à Zurich
La famille de Franz Hegi vivait à Lausanne dont était originaire sa mère Eléonore Verdeil.
Son père Johannes Hegi était bijoutier, joaillier et chalcographe. En 1780 la famille a déménagé à Zurich. Le jeune Franz Hegi y a appris la peinture auprès de Matthias Pfenninger (1739-1813) mais aussi la technique de l'aquatinte qui a été inventée entre 1765 et 1768.
Hegi était renommé pour ses très nombreuses aquatintes et eaux-fortes pour les cartes de vœux, les almanachs et les livres.
Jacques-Henri Juillerat (1777-1860)
Né à Moutier le 3 ami 1777, où ses parents exploitaient l'auberge du « Lion d'Or ». Décédé à Berne le 6 mars 1860.
Peintre, il est connu pour ses aquarelles, notamment de paysages jurassiens, mais aussi de Suisse, de France et d'Italie où il vécut. Peu heureux dans l'exploitation de leur auberge, les parents de Juillerat doivent la quitter et toute la famille s'installe alors au moulin de Souboz.
A l'âge de six ans il est placé chez des parents à la Montagne de Moutier dont il fréquente l'école. C'est de cette époque déjà que date ses débuts dans la peinture. L'année suivante, il retourne chez ses parents qui encouragent cette vocation naissante.
Il prend des leçons de dessin au pensionnat de Bellelay, à l'école de Moutier et à Neuchâtel, avec le professeur Jean Preudhomme. Ces études sont souvent interrompues par sa santé fragile. Il part ensuite rejoindre son frère à Bâle où il prend des cours d'aquarelle avec Jérôme Holzach (1733-1793) et fait la connaissance du peintre Peter Birmann (1758-1844), rencontre qui eut un grand impact sur sa carrière.
Il suivit ensuite les cours des peintres Wocher, à Bâle, Jean-Baptiste Stuntz (1753-1836), à Arlesheim, et Wuest, à Zurich.
Après la ruine de ses parents, Jacques-henri Juillerat doit revenir à Bâle où il est agrégé comme membre de l'université. Il y fait la connaissance de Chrétien de Méchel, graveur et marchand d'estampes, avec qui il va travailler plusieurs années.
Pendant son séjour à Bâle, il fait plusieurs voyages dans l'Oberland bernois.
En 1809 ou 1810, il quitte Bâle pour Courrendlin. De nombreux tableaux représentant les paysages jurassiens datent de cette époque.
En 1812, il est nommé professeur de dessin au Collège de Delémont, puis décide de s'installer à Berne, ne trouvant pas, à Delémont, une clientèle suffisante pour écouler ses aquarelles. Il continue cependant à retourner régulièrement dans le Jura pour y peindre ses paysages.
En 1823, il est nommé professeur de dessin à l'Académie de Berne. A la fin de l'année 1828, suite au chagrin que lui causa la mort de sa fille à l'âge de cinq ans, Jacques-Henri Juillerat et son épouse (Marie-Catherine, née Mouillet) et sa belle-soeur, Catherine Mouillet (1802-1885), venue s'installer avec eux, décident d'un voyage en Italie avant de s'installer à Nice où il ouvre un atelier. Sa santé se rétablit et sa situation financière s'affermit quand arrivent les événements de juillet 1830 qui décident le couple à quitter Nice pour Turin.
Après un séjour à Rome (1835-1848), il retourne à Turin. Finalement, en 1855, des difficultés financières le poussent à retourner au pays. Vingt-sept ans après l'avoir quittée, Jacques-Henri Juillerat et sa femme se réinstallent à Berne.